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Love at the Bottom of the Sea

On croyait que les meilleures années de Stephin Merritt étaient derrière lui, mais sur ce dixième album de son projet principal, il se montre dans une forme qu’on ne lui connaissait plus depuis l’imposant 69 Love Songs (1999), ou depuis le dernier volume de son craquant projet The 6ths (Hyacinths and Thistles, 1999 itou). Une réconciliation avec les synthétiseurs, suivant une malheureuse trilogie d’albums strictement organiques, permet au clan de retrouver cet important équilibre entre le parodique, la naïveté et l’oblique, le tout résultant en quelques-uns des meilleurs morceaux du groupe: Andrew in Drag, I’d Go Anywhere with Hugh, The Only Boy in Town, The Horrible Party… Comme une version synth-pop d’un concert de Broadway.