À première vue, ça ressemble un peu à n’importe quoi: de longs solos de guitare qui partent constamment dans tous les sens, une énergie en forme d’immense foutoir grandiloquent, des constructions qui tiennent à la fois du progressif et du gros rock des années 70 et un chant aussi épique et échevelé que celui de Robert Plant. Pourtant, c’est bien là que voulait en venir le groupe, qui recèle deux anciens membres d’At the Drive-In, en élaborant ce pseudo-album-concept en cinq temps et plusieurs déclinaisons sans vrais temps morts: aller dans les extrêmes à bien des égards. Ça peut paraître terriblement prétentieux (ça l’est!), mais justement, c’est tellement trop à tous points de vue que c’en devient fascinant, car tout ça tient finalement de l’exploit!
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The Mars Volta
Frances the Mute
Universal, 2005