The Neptunes
The Neptunes Presents... Clones

Si l’inclusion de l’une de leurs réalisations rehausse automatiquement le potentiel de ventes de qui peut se la payer, on s’attendrait au carnage d’un album des Neptunes réunissant tous les suspects usuels, non? Certes, les bonnes idées abondent sur Clones, mais l’unité et l’originalité y font malheureusement défaut. Tout l’arsenal sonore du duo y fait pourtant bonne figure: les beats minimaux de Light Your Ass on Fire avec Busta Rhymes; les arrangements funky années 70 de Frontin, de Pharell; le dancehall futuriste de The Don of Dons pour le retour de Supercat; et les accords rock de leurs alter ego N.E.R.D.S. et de Fam-Lay. Clipse revient à trois heureuses reprises, mais on doit se contenter de performances peu inspirées des Snoop, Nas, Jay-Z, Nelly et Ludacris. Il semble que tout ce talent n’atteigne pas son plein potentiel et ne réponde pas à toutes nos attentes… Décevant.