La pop synthétique millésimée 80, les Presets connaissent. Sur Apocalypso, son deuxième album, le duo australien revendique l’enseignement des Human League, Soft Cell et autres Pet Shop Boys: rythmes machinaux, mélancolie robotique, froideur calculée érigée au rang d’esthétique. Leur programme (au sens informatique du terme) comprend aussi quelques données plus récentes, déjà éprouvées par Daft Punk. Or, quelle que soit la provenance des emprunts, on a toujours affaire à un exercice d’émulation, où l’originalité est sacrifiée au profit d’une excellence dans l’exécution. Pour y arriver, il importe surtout de maîtriser les bons logiciels. Et d’avoir un peu d’oreille, tout de même.
Guide albums
The Presets
Apocalypso
Modular, 2008