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The Promise Ring: Wood / Water

The Promise Ring
Wood / Water

Anti/Epitaph, 2002

Si The Promise Ring avait déjà entamé le virage mélodique avec Very Emergency, il vient cette fois de couper tout contact avec son passé indie-rock. En plus d’enregistrer Wood / Water en Angleterre avec un des grands noms de la brit pop, Stephen Street (The Smiths et Blur), le quatuor originaire de Milwaukee a également quitté Jade Tree pour rejoindre l’étiquette fourre-tout d’Epitaph, Anti. Le résultat est bien sûr doux à l’oreille, mais très prévisible. Des extraits comme Stop Playing Guitar et Become One Anything One Time ont tous les ingrédients folk classiques pour propulser The Promise Ring en couverture de nombreuses revues britanniques. L’omniprésence de mélancolie et de sensibilité est probablement attribuable en partie à la tumeur bénigne au cerveau qui affligea le chanteur et guitariste Davey von Bohlen, mais on flaire tout de même l’opportunisme. Seul l’ajout de synthétiseurs sur Get on the Floor et Say Goodbye Good distingue légèrement la formation de Travis et Coldplay, qui ont déjà profité du filon.