Mauvais timing. Les Rakes lancent leur premier disque chez nous alors que les groupes anglo-saxons d’inspiration new-wave commencent à lasser. Dans le genre, pourtant, l’effort des Londoniens se compare très avantageusement au meilleur matériel des Maximo Chiefs et autres Arctic Party. Une poignée de simples tranchants (Strasbourg, Retreat, 22 Grand Job) partagent l’espace avec quelques titres plus aériens, sur lesquels la guitare fait bon ménage avec le synthé (Binary Love, Violent). Pesant ses mots avec soin, le quatuor raconte les petites choses du quotidien avec verve et mordant. Une pièce exclusive à la version américaine, excellente, révèle une filiation avec Pulp. Du solide.
Guide albums
The Rakes, Les traces de brakes
Capture / Retreat
V2, 2006