Dès les premières écoutes de ce Rapture nouveau, on sait qu’on aura très peu envie de le faire rejouer. Pourtant, le clash entre l’indie-rock et le disco s’avère assez concluant: la basse au groove hyper-prenant, le chant fiévreux de Luke Jenner, les claviers funky, Danger Mouse qui se tient derrière les consoles sur deux pièces et Cee-Lo aux choeurs sur la pièce-titre. tout se conjugue harmonieusement, mais l’étonnement, le pétillement et le vent de fraîcheur ne sont plus au rendez-vous. Ceux qui avaient créé l’émoi il y a quatre ans avec le EP dansant House of Jealous Lovers (paru sur DFA) et qui furent ainsi les piliers de la vague dance-punk typiquement new-yorkaise ne parviennent pas aujourd’hui à insuffler suffisamment d’éléments nouveaux pour nous faire oublier qu’ils s’inscrivent dans une mode déjà désuète.
Guide albums
The Rapture
Pieces of the People We Love
Mercury/Universal, 0000