The Raveonettes
Pretty in Black

En 2002, le duo danois nous surprenait avec Whip It On, passant le romantisme cru de ses paroles à travers un prisme shoegaze-garage un peu crade. Si, deux ans plus tard, les fans de la première heure ont quelque peu déchanté à l’écoute de Chain Gang of Love, sur lequel des mélodies plus mielleuses prenaient le pas sur les assauts de feedback, ils seront fort déçus par Pretty in Black, qui se fait encore moins mordant et imbibé d’influences kitsch puisées à même les années 50. Sur leurs deux premiers disques, Sune Rose Wagner et Sharin Foo s’étaient imposé des contraintes créatives très précises; le premier était enregistré uniquement en si bémol mineur et le deuxième, en si bémol majeur. Cette fois, ils ne se sont pas lancé de tels défis et il en résulte un album plus varié et plus accessible que ses prédécesseurs.