Toujours aussi cryptique dans son propos, le collectif californien poursuit ici le renouvellement amorcé avec Wormwood, mais de façon beaucoup plus efficace. Évitant les références directes, Demons Dance Alone se veut une réflexion sur l’âme américaine au lendemain du 11 septembre. Très mélodique, d’une pop faussement rétro puisque tout à fait extraterrestre, l’album joint des ambiances cinématographiques à une mélancolie vocale parfois proche du récent Leonard Cohen. Malgré quelques morceaux plus faibles, les Residents méritent leur survie tout en se faisant très accessibles. lllw (T.Bissonnette)
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The Residents
Demons Dance alone
Cryptic Corporation/Outside, 2002
