Même si, à la première écoute, l’insouciance et la joie que dégagent des morceaux ensoleillés comme That Ain’t Love, Does It Really Matter et I’m Walking laissent l’impression que le 14e album du Robert Cray Band est une affaire légère, ce n’est pas le cas. Subtilement, la langueur de la pièce-titre, une critique acerbe mais touchante de la guerre en Irak, fait remonter à la surface la mélancolie des chansons, qui parlent de trahison et d’amour impossible. The Robert Cray Band ne se réinvente pas sur Twenty; par contre, sur des pièces comme Poor Johnny et My Last Regret, il ajoute quelques variations reggae et jazz à son mélange équilibré de blues et de soul, le tout enveloppé par la belle voix onctueuse de Robert Cray.
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The Robert Cray Band
Twenty
Sanctuary, 2005