Groupe établi à Boston, The Sheila Divine ne cache pas ses influences. En écoutant New Parade, leur premier album, on pense à Radiohead, époque Pablo Honey. Même rage, même rock authentique, mais un peu maladroit. Pour les pièces plus lentes, plus atmosphériques (Spacemilk), on sent l’empreinte du shoegazing du début des années 90. Ce qui aurait pu devenir un simple calque s’avère pourtant fort intéressant. Le secret: des chansons intelligentes et extrêmement fortes avec des mélodies hyper accrocheuses. Impossible de résister à Hum (et sa charge contre l’industrie du disque), Automatic Buffalo, Kitchen Song ou Like a Criminal. Et il y a aussi la voix puissante d’Aaron Perrino, à mi-chemin entre Bono et Morrissey. À surveiller de très près. Au Petit Campus, le 19 août, avec Marlowe et Strawberry.
Guide albums
The Sheila Divine
New Parade
Roadrunner, 1999