Cinquième et dernier disque que Mike Skinner est censé faire sous le pseudo The Streets, Computer & Blues n’est pas le chant du cygne qu’on aurait souhaité. Des 14 titres sombres et futuristes que le rappeur britannique qualifie lui-même de «dancing music to drink tea to», seuls quelques-uns sortent du lot, nous ramenant aux ambiances grime de ses premiers albums. Skinner débute avec un Outside Inside au funk électro abstrait, peut-être la plus intéressante pièce du disque, pour ensuite, selon les chansons, intégrer sans grande conviction des éléments de funk, de trip-hop, de speed garage, de pop, de dubstep et de soul à son électro-hip-hop. L’inimitable flow et l’accent cockney de Mike Skinner demeurent et plaisent encore autant.
Guide albums
The Streets
Computer & Blues
WEA, 2011