Ceux qui en ont marre du folk métissé, de ses relectures pop ou psyché-freak, ceux qui aiment renouer avec son essence même, c’est-à-dire une guit’- une voix -, eh bien ceux-là devraient tendre l’oreille au deuxième album du Tallest Man. La voix, très à l’avant, est l’atout majeur ici. Très incarnée, on croirait qu’elle émerge d’une Amérique profonde et rurale. si Kristian Matsson n’était pas Suédois! Mais ne cherchez pas les traces d’une sensibilité scandinave ici, car The Tallest Man est tout dédié à Bob Dylan – peut-être même un peu trop. Par moments, quand la voix papillonne, on pense à Banhart. Un excellent compagnon de route.
Guide albums
The Tallest Man on Earth
The Wild Hunt
Dead Oceans, 2010