Les p’tits gars sont mignons et tout, mais ils arrivent très, très en retard à la fête. À tel point que certains auront peut-être oublié que les Strokes avaient fait à peu près tout ça – et plus – sur leur premier album. Mais ne boudons pas notre plaisir: utilisé dans le bon contexte (un samedi soir, avant de sortir en boîte), le premier disque des Virgins fera la job. Ces chansons bien rondes donnent envie de bouger (ah, cette basse.) et, grâce à quelques enjolivures millésimées 83, déclenchent de loin en loin une réaction nostalgique qui frappe comme un rush de Slush. Du bonbon, oui. Or, le bonbon, ça se digère rapidement et ça laisse sur sa faim.
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The Virgins, Seven Virgins and a Mule
The Virgins
Atlantic/WEA, 2009