The White Wires
WWII

L’automne dernier, Rolf Klausener de The Acorn nous vantait les mérites de ce trio ottavien. On comprend maintenant pourquoi. Si les premiers EP vinyles lancés sur Going Gaga Records ont suscité un buzz favorable, il a fallu patienter jusqu’à la sortie de ce WWII pour saisir toute l’urgence et l’ampleur de ce que les White Wires proposent. En un peu moins de 28 minutes, au rythme effréné des power chords et des refrains qui vous frappent de plein fouet, gros comme des 18 roues, les White Wires se la pètent solide. Et nous? On tente de rester calmes à l’écoute des «Let’s go, let’s go, to the beach» chantés à tue-tête et on se surprend même à faire des sessions de fist pumping dans notre voiture. Contagieux comme n’importe quelle grippe d’hiver, mais tellement plus gratifiant.