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The Whitest Boy Alive: Rules

The Whitest Boy Alive
Rules

Asound/Bubbles, 2009

Imaginez que la douce pop de King of Convenience, elle-même inspirée du chant apaisant de Nick Drake ou de Belle and Sebastian, serve des compositions découlant du funk, de l’électro, du disco, de la pop synthétique années 80 et même du jazz. Mené par le chanteur et guitariste des Convenience, Erlend Øye, The Whitest Boy Alive mélange les genres en accordant une importance prédominante aux grooves, véritable moteur des titres de Rules. Au passage, on semble toutefois avoir négligé les arrangements (Fender Rhodes, guitares, claviers), qu’on aurait aimés plus chargés, plus riches. Agréable sans être nourrissant.