Après une pause de quelques années, The Wildhearts s’est reformé en 2001, probablement quand Ginger, le leader du quatuor, a senti le vent tourner en faveur du retour du rock flamboyant à la The Darkness. Les pièces de Must Be Destroyed! sont courtes, joyeuses et entraînantes. Elles n’évoquent plus comme avant une version pop de Cheap Trick mélangé avec Metallica, exception faite de Get Your Groove On qui se veut la seule torpille de l’album aux sonorités rétro. On peut d’ailleurs entendre le chanteur Justin Hawkins de The Darkness sur Get Your Groove On. Ce n’est pas le retour mordant auquel s’attendaient les fans, mais à elle seule, Only Love prouve que The Wildhearts n’a pas perdu son sens de la mélodie. Le 22 juin à l’Auditorium de Verdun avec The Darkness.
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The Wildhearts
Must Be Destroyed!
Gut Records/Sanctuary, 2004