Après le décevant Crowning of Atlantis (1999), le quintette suédois revient en force avec Deggial, un douzième disque, dans la veine de Theli (1996) et de Vovin (1998). Le guitariste-chanteur-compositeur Christofer Johnson rend hommage à ses compositeurs favoris, Verdi et Rachmaninov, alliant mélodies classiques et métal avec une agilité déconcertante. Les arrangements sont somptueux: 27 musiciens, un ténor, une soprano, une chorale. Johnson n’a rien ménagé pour faire de Deggial un opéra contemporain enlevant et captivant jusqu’au dernier morceau, une adaptation d’O Fortuna de Carl Orff (Carmina burana). Écoutez Flesh of the Gods, on croirait entendre Blackie Lawless de Wasp.
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Therion
Deggial
Nuclear Blast, 2000