Pour Je suis au paradis, Thomas Fersen s’est inspiré des contes et légendes d’une autre époque et d’un certain romantisme noir sans toutefois sombrer dans le sordide, racontant ses petites histoires avec la même aisance et ce style si attachant et désinvolte qu’on a su apprécier d’un album à l’autre. Les monstres de Fersen ont tous un petit côté sympathique, et pour les accompagner, le chanteur a choisi un enrobage musical plus feutré, au son vintage proche des enregistrements de Gainsbourg du début des années 70. Les couleurs ont changé, ici le rouge et le noir priment, mais ça demeure du Fersen pur jus, n’en déplaise à ceux qui souhaitaient une véritable surprise.
Guide albums
Thomas Fersen
Je suis au paradis
Tôt ou tard, 2011