Après deux albums superbes (L’Appartement en 2005 et la compil Departure Songs en 2007), on attendait Thomas Hellman avec espoir et crainte. Sur ce nouvel opus réalisé par Olaf Gundel, il remplit à moitié ses promesses. On retrouve avec plaisir ce grain de voix mêlé de langueur, son style attachant dans Le temps efface tout, Ménilmontant, La Ruelle ou Pas à pas. Une poignée de chansons émouvantes. Par contre, lorsque Hellman s’efforce à «moderniser» sa musique, il est peu inspiré. Slam et électro ne lui conviennent tout simplement pas. La chanson est affaire de magie, et dans ces moments-là (La jeunesse frôle le ridicule), ça ne lève malheureusement pas. Dommage.
Guide albums
Thomas Hellman
Prêts, partez
Spectra/Select, 2008