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Tiga: No Fantasy Required

Tiga
No Fantasy Required

Counter, 2016

Sur No Fantasy Required, le producteur et DJ démontre une fois de plus son savoir-faire. Tiga n’est peut-être pas le plus fin des paroliers ni le plus doué des chanteurs, mais quand il s’agit de tisser une toile sonore groovy et sexy, il ne donne pas sa place. Les compositions de ce vétéran de la scène électronique et électroclash s’inspirent autant de quelques fins bidouilleurs contemporains que de pionniers tels que Kraftwerk, Cabaret Voltaire, Flying Lizards, Alan Vega/Suicide ou encore Lene Lovich à qui il emprunte – sans trop le dire – les paroles de Lucky Number sur la pièce So Much Fun. Pour ce troisième album depuis la parution de Sexor en 2006, le Montréalais a fait appel aux talents de Matthew Dear, Hudson Mohawke et ses vieux complices Jori Hulkkonen et Jake Shears (Scissor Sisters). En restreignant les effusions de sons et de beats, Tiga livre une électro spartiate, froide mais charnelle, new-wave dans l’esthétique, aux contours pop quelques fois mal assimilés mais pleinement assumés.

Le 1er avril au Stereobar