Difficile de ne pas aimer l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly. L’ensemble de son œuvre lui confère déjà une place de géant dans le reggae africain avec sa prose combat et ce discours inclusif qui exige des solutions panafricaines aux dérives du continent noir. Mais si son changement de cap esthétique avec African Revolution en 2010 avait vu s’accentuer la présence si pertinente des instruments traditionnels peuhls et mandingues (comme dans Dakoro, magnifique), les morceaux les plus marquants ici sont les complaintes les plus dépouillées Tata et la sublime Sayah, qui n’ont rien à voir avec Tosh ou Marley.
Un extrait
Dernier appel http://www.youtube.com/watch?v=kMkXeF1bGZo