Le coeur dans une main et une pinte de bière dans l’autre, Patrick Stickles honore sa réputation de verbomoteur existentialiste et sonne la charge avec un sens de la catharsis intact sur ce troisième album d’une rare et impétueuse vulnérabilité. Après le conceptuel The Monitor, la bande du New Jersey renoue avec une certaine simplicité en témoignant de la tempête d’énergie fraternelle qu’elle fait déferler sur scène. D’obédience punk d’un point de vue idéologique, Titus Andronicus ne saurait être réduit à cet héritage au plan musical, compte tenu de la ribambelle d’influences qui innervent ce rock qu’on appellera rock de bar à défaut de meilleure étiquette. On l’entend comme un compliment. (Dominic Tardif)
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Titus Andronicus
Local Business
XL, 2012