Après être tombée sous le charme de Meanderthal (2008) et Harmonicraft (2012), deux albums stoner métal qui se démarquaient grâce à des influences irrévérencieusement pop, Restarter est une déception. Le quatrième disque du quatuor de Floride n’est pas mauvais si on écoute individuellement les dix morceaux qui ne manquent pas de mordant, surtout du côté de la section rythmique martelée avec vigueur par le batteur Rick Smith et le bassiste Jonathan Nuñez. Les problèmes surgissent quand on écoute Restarter d’une traite. On remarque alors l’aspect monocorde du disque, qui ne propose au final que peu de surprises. On vous recommande tout de même Minions, Bishop in Arms et Blasted. Le 22 mars au Bar Le Ritz PDB.
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Torche
Restarter
Relapse, 2015