Pour Unrepentant Geraldines, Tori Amos revient un peu aux sources, à quelque chose de plus introspectif, souvent en mode piano-voix. Laissant les grands concepts et envolées orchestrales pour quelque chose de plus sobre aux tonalités pop, avec quelques morceaux vaguement expérimentaux, la théâtrale chanteuse américaine affirme s’être inspirée des arts visuels en créant des pièces imagées qui peuvent prendre différentes couleurs selon les écoutes. Bon, c’est elle qui le dit, mais pourquoi pas… Sur ces quatorze chansons – quatre de trop dirons-nous – on entend (encore) du Kate Bush, on entend du Beatles, on entend du Police, mais surtout on entend du Tori Amos, la voix d’une chanteuse authentique qui a encore quelque chose à dire et n’hésite pas à prendre des risques.
Un extrait
16 Shades Of Blue