Expérience troublante que ce quatrième album de Tricky. On entre dans Angels With Dirty Faces comme on prendrait une première bouffée d’un bon joint prometteur. Pourtant, après quelques minutes, on se rend compte que ce qu’on espérait être un stimulant pour le cerveau se transforme en bad trip existentiel… Avant le plaisir de l’auditeur, ce qui compte avant tout, chez Tricky, c’est la création d’une constante tension rythmique que quelques voix féminines (sa partenaire régulière Martina et, pour une pièce, PJ Harvey) tentent, sans succès, de faire respirer. Ceux que ça inspire entreront dans un des univers les plus sombres de la musique contemporaine; les autres resteront dehors à attendre qu’il s’adresse à eux.
					Guide albums
				
				
				
										Tricky
										Angels With Dirty Faces									
									
										Island/PolyGram, 1998									
																	 
						 
						 
						 
						 
						