Et un autre pour les «glamophiles»: le New-Yorkais George Lewis Jr. et son affection pour David Bowie (période années 80), Morrissey et Roxy Music telle que condensée par Chris Taylor de Grizzly Bear (qui coréalise ici avec la même adresse que sur Big Echo des Morning Benders) pour le compte de son label. Un an après la vague chillwave, Lewis s’inspire des mêmes références aux eighties (nappes de claviers lustrées, arpèges de guitare étouffés.), mais en propose une relecture plus terre-à-terre, romantique et dépourvue d’ironie. Quelques bons moments ici (I Can’t Wait, Castles in the Snow), mais Forget demeure constitué d’une pop commune, banale. On risque d’obéir à son titre.
Guide albums
Twin Shadow
Forget
Terrible, 2010