Uncle Bad Touch
Uncle Bad Touch

Pour qui s’ennuie du côté stoner rock du Priestess des débuts, ou encore pour qui aime le genre assaisonné de bonnes doses de psychédélisme, de soul et même de pop, le premier album du nouveau projet du Priestess en chef Mikey Heppner est un détour obligé. Le trio y propose un équilibre idéal entre nonchalance rock et savoir-faire. Les mélodies et les riffs zeppelinesques sont accrocheurs à souhait (mémorables Sober Bender, Only With You et Uncle Bad Touch), mais la facture très lo-fi, d’inspiration sixties et garage, le fuzz intense emprunté par Heppner, le chant débraillé et le jeu de batterie négligé assurent un bon piquant. Pas pour toutes les oreilles, mais de la haute voltige rock tout de même. Le 8 décembre au Else’s.