Rassurez-vous, Beaucoup Fish procure une expérience d’écoute se rapprochant énormément de leur classique Dubnobasswithmyheadman. Moins sombre et conceptuel que Second Thoughest in the Infants, il nous propose des doses successives d’adrénaline (Push Upstairs, la géniale King of Snake, Kittens, Moaner) et d’endorphine (Push Downstairs, Winjer, Skym), parfois les deux (Cups), entrecoupées d’hallucinogènes (Bruce Lee, Jumbo, Something Like a Mama) qui permettent à Underworld d’explorer de nouvelles sensations auditives. Et, bien sûr, la voix envoûtante et toujours aussi dépourvue d’attitude de Karl Hyde, dont la technique d’écriture automatique est en grande partie responsable de la personnalité si particulière d’Underworld. Un disque majeur, pour un groupe majeur. En magasin le 14 avril.
Guide albums
Underworld
Beaucoup Fish
JBO/V2/BMG, 1999