Après le massif In a Flesh Aquarium (2006), le sextuor avant-gardiste lance un 3e album façonné par la collision du métal avec le progressif, l’électro, et même la samba dans Unfed Pendulum. La force de Fables of the Sleepless Empire, c’est son accessibilité immédiate, sans sacrifier la complexité des envolées musicales ponctuées de violon et de basse. Les chansons sont modulées par le chant éthéré de Leïlindel, qui croise joyeusement le fer avec celui, grondant, des guitaristes Syriak et Artagoth. Au lieu de nous épater avec une explosion de fioritures, Unexpect laisse respirer ses chansons et on s’y laisse volontiers aspirer.
Guide albums
Unexpect
Fables of the Sleepless Empire
Indépendant, 2011