Après avoir vendu plus de huit millions d’albums avec des classiques pop tels que U Remind Me et U Don’t Have To Call, il est plutôt rassurant de retrouver un Usher Raymond, à l’aube de l’âge adulte, avec des textes plus personnels. Preuves à l’appui, la chanson-titre et plusieurs ballades mieux senties (Burn, Superstar, That’s What It’s Made For), beaucoup moins fleur bleue que sur les albums précédents. Évidemment, Yeah!, en compagnie de Lil’ Jon et Ludacris, son premier extrait radio déjà numéro un à peu près partout, sort du peloton avec son groove crunk irrésistible. On est ici encore loin du génie d’un R. Kelly, mais Confessions méritera probablement sa place plus longtemps dans votre discothèque R&B que ses trois albums précédents.
Guide albums
Usher
Confessions
Arista/ BMG, 2004