Je saluais déjà avec enthousiasme son travail au sein du No Name Jazz Sextet il y a 10 ans et, depuis, Vincent Rehel a roulé sa bosse comme arrangeur, compositeur ou pianiste/organiste dans tous les recoins de notre communauté artistique. Un éparpillement salutaire qui lui aura donné l’envie d’être personnel. Avec le vieux complice Ugo Di Vito (batterie) et Martin Roy (contrebasse), il chauffe son B3 comme un maître ou caresse doucement le clavier du piano; un trio de cordes ajoute là-dessus ses couleurs chaudes (de même pour Marie-Pierre Arthur, qui vocalise sur deux titres). Pas sûr que les comparaisons avec Ligeti ou King Crimson, lues ici et là, soient très pertinentes, mais Rehel livre néanmoins quelque chose de très solide.
À écouter
Un extrait de La Chapelle, une collaboration entre Réhel et Marie-Pierre Arthur http://www.youtube.com/watch?v=USASfDboF1o
