Malgré l’embauche d’un nouveau réalisateur, Olivier Langevin, ce cinquième album de Vincent Vallières plante le compositeur dans le même univers folk feutré de ses deux précédents opus. Par contre, ce manque de surprise remarqué à la première écoute est rapidement éclipsé par les douces mélodies du chanteur, les arrangements de guitares planantes et l’ambiance généralement sereine du compact. Au fil du temps, Vallières a compris comment atteindre sa cible – notre coeur – grâce à de superbes chansons d’amour aux textes poignants (L’espace qui reste, On va s’aimer encore). Aussi capable de rocker la casbah, le chanteur tricote à partir de son quotidien des albums parfaits pour accompagner le nôtre. À la fois simple et raffiné, mais surtout touchant.
40 % d’amour et de guitares acoustiques
25 % de rêves et d’arrangements aériens
20 % de doutes et de rock
15 % d’anecdotes de vie et de pop