Vive La Fête
Jour de chance

Le duo électro-pop belge revient avec un album beaucoup plus rock que les précédents. Les guitares électriques aux riffs carrés sont omniprésentes, mais ne prennent néanmoins pas toute la place. Assez cependant pour gâcher un peu la sauce. Si la formule passe plutôt bien sur scène, où Vive La Fête se transforme en bête rock sexy, elle demeure fade et simpliste sur disque. D’accord, l’aspect kitsch demeure, tout comme les éléments électro et euro-disco, mais on cherche la chanson, le truc qui nous restera collé dans la tête. Il y en a bien deux ou trois sympas (Mais, Je suis fâchée avec toi, Aventures fictives) mais, en général, ça n’accote pas les petites bombes dancefloor naïves et décalées que sont Litanie des seins, Hot Shot (toutes deux sur l’album Grand Prix de 2005), Tokyo (sur République populaire de 2003), Nuit blanche (sur l’album du même titre de 2003) ou encore Je ne veux pas (sur Attaque surprise de 2000). On attendait plus.