Saule
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Saule, ou Baptiste Lalieu pour les amis, s’inscrit autant dans la lignée des Aldebert, Bénabar et Mathieu Boogaerts que dans celle de Brassens ou du groupe Tryo. Ce chanteur belge, nourri au punk et au rock avant de bifurquer vers la chanson française avec un petit détour par le théâtre, propose sur ce premier album à saveur néo-folk des chansons quelquefois cyniques, quelquefois comiques ou réalistes ou simplement jolies et poétiques. Mais Saule n’est pas le seul à se chauffer de ce bois, et certains le font même mieux que lui. Souvent, après un début touchant, ses textes tombent un peu à plat, comme s’il ne savait plus trop comment les finir. Il y a tout de même de belles exceptions (Le Baiser surtout) et Saule arrive à créer de bonnes mélodies et un univers sonore assez varié pour éviter de sombrer dans la redondance musicale souvent propre à la chanson française.