Peut-être est-ce dû à nos attentes depuis le temps métamorphosées en fantasme, mais sans être mauvaise, la rencontre entre les sonorités acoustiques et Vulgaires Machins n’a pas la candeur imaginée. Le choix de quelques titres moins convaincants (Je m’appelle Guillaume, L’escorte ou l’inédite Je chante pour les sourds), la réalisation trop cristalline de Gus Van Go et l’utilisation de références country entraînantes nuisent à l’effet «grand-messe» pourtant mis de l’avant dans certains titres plus réussis (A, Personne n’a raison, Aimer le mal). S’il sabre dans l’unité en changeant plusieurs fois d’ambiance, Vulgaires Machins s’assure tout de même de quelques bons moments, dont ce clin d’oeil à The Jesus and Mary Chain dans Les gens de l’Occident.
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Vulgaires Machins
Vulgaires Machins
Indica, 0000