Wavves
King of the Beach

À voir la pochette qu’on a ici (un chat rouge qui fume du pot, Macaulay Culkin kidnappé par des extraterrestres au verso) et à écouter ce qu’il raconte, Nathan Williams, réputé pour ses prestations erratiques et ses abus, n’a pas exactement trouvé la sobriété. Il a, par contre, trouvé une aisance comme auteur-compositeur, ce qui aboutit à un album plus mélodique, concis et moins bordélique que Wavvves (2009). Affichant un chant plus clair et présent, Williams navigue avec succès entre une légèreté à la Brian Wilson, des tons fifties «psychédélifiés», le shoegaze et le grunge. La réalisation, qui met la batterie et la voix de l’avant aux dépens des guitares, est un peu étrange, mais ajoute d’autant plus de cachet à cette collection déjà pas banale.