Au moment où Suicide Squeeze lance le nouveau EP des Unicorns, l’étiquette de Seattle attaque également le marché avec le troisième album de We Ragazzi, formation rock indépendante de Chicago exilée à New York. Typique du courant de l’heure, le rock no wave dansant du trio s’appuie sur l’esprit irrévérencieux des claviers et guitares. Moins percutantes que sur le précédent The Ache, les compositions de Wolves With Pretty Lips ne se démarquent en rien de la compétition souvent plus énergique (Hot Hot Heat) ou plus mélodique (Franz Ferdinand). La voix nasillarde à la Jagger de Tony Rolando aurait pu sauver les meubles, mais son manque d’imagination laisse de glace. Pas mauvais, juste moyen. Le concert plaira aux adeptes du style. Le 10 juin avec Detachment Kit à la Casa del Popolo.
Guide albums
We Ragazzi
Wolves With Pretty Lips
Suicide Squeeze, 2004