Longtemps proche de Greg Gillis (Girl Talk), Joe «White» Williams s’est progressivement éloigné d’un son purement électronique pour incorporer des éléments plus pop à sa musique. Sur son premier album, le jeune bidouilleur de Cleveland fait preuve d’une étonnante maturité et d’une ouverture musicale peu commune. En fait, avec son ton coloré, langoureux et volontairement imparfait, on pourrait aisément comparer la musique de White Williams avec celle que faisait Brian Eno au début des années 70 ou encore, notamment dans la pièce In the Club, à Marc Bolan. Tout ça donne un album pop électro-organique inventif, audacieux et franchement rafraîchissant.
Guide albums
White Williams
Smoke
Tigerbeat6, 2008