Enfin, la coqueluche indie pop néo-zélandaise Willy Moon commet l’exercice du premier album et déçoit… à peine! Comme le buzz circule depuis 2010, les attentes à l’endroit de cette fameuse carte de visite étaient incommensurables et le crooner fera indubitablement des mécontents en livrant un brûlot surfant sur la mince ligne séparant le rock rétro bluesy délicieusement crasseux (comme Railroad Track ou What I Want) du pop rock un brin trop poli (Get Up et Yeah Yeah, par exemple). Cela étant dit, Here’s Willy Moon demeure une bombe bien ficelée – la preuve, elle est lancée tout juste avant l’été! – et celle-ci devrait plaire aux fans des Black Keys, voire de The Heavy. À L’Astral le 9 juin.
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Willy Moon
Here’s Willy Moon
Island, 2013
