Lorsqu’on écoute Herehear, le deuxième album de Josh Wink, ce musicien-D.J. de Philadelphie, surtout connu pour Higher State of Consciousness et Don’t Laugh, il est évident qu’il est rempli de bonnes intentions. Surtout celles de plaire à tout le monde et à sa mère… De plus, il s’adjoint les services de différentes voix (dont Trent Reznor de NIN et Caroline Crawley de This Mortal Coil), mais, presque à chaque fois, il perd une partie de sa personnalité. Les morceaux pensés pour les pistes de danse sont mieux réussis, même s’il ressort à l’occasion son attirail de patterns usés. Un jour, Wink devrait se faire un album à lui tout seul, en oubliant ce qui se passe autour. Il en sortirait sûrement grandi. Le 23 juin, à Insomnia.
Guide albums
Wink
Herehear
Ovum/Ruffhouse/Sony, 1998