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Wreck la discothèque


Wreck la discothèque

Ce qui distingue ce troisième compact du combo électro-funk Artist of the Year de ses parutions précédentes est l’aspect volontairement sale et spontané des beats qui poussent encore plus loin la note électro-glitch. Ayant enfin atteint un niveau de professionnalisme respectable, le quatuor accouche d’un collage cohérent parcouru de bout en bout de rythmes décapants nous propulsant dans un tourbillon funky, extatique et luxurieux. N’ayant pas perdu son sens de l’humour et maintenant un haut niveau de testostérone, le quatuor épice sa recette cool avec des basses encore plus profondes, une pincée de vocoder, une charpente de guitare croustillante, et offre même de jolies touches afro-jazz (Bikini Zone) et une bossa-nova acoustique au propos salace (Sorry Honey). À la fois intense et raffiné, l’opus se veut l’une des belles surprises de l’année. Idéal pour la période estivale.