Tel un Petit Prince, Yann Perreau nous fait la visite de sa planète, un univers qui surprend d’emblée par quelques titres très dance – dont le premier simple J’aime les oiseaux – et qui semble être surtout inspiré par le bon vent de pays hispanophones. Il aiguise un propos sur quelques titres, celui qu’il vaut mieux vivre sa vie à fond, de voler au-dessus des bandits à cravate, des «trolls qui chient leur venin» et des nids de poule. Dans un autre registre, il se fait aussi touchant et reconnaissant envers sa mère (À l’amour et à la mer) et sa blonde (T’embellis ma vie). Ses élans théâtraux donnent à quelques occasions à l’œuvre des airs de comédie musicale, mais la formule sur scène devrait être divertissante.
Guide albums
Yann Perreau
Le fantastique des astres
Bonsound, 2016