Triste à dire, mais la légèreté pop ludique qui nous a fait frétiller sur Je veux te voir en 2007 tombe désormais un peu sur le coeur, comme une friandise dont on aurait abusé. L’erreur du trio français est d’avoir omis de mettre sa recette à jour sur ce second opus. Les mélodies sont là (C’est pas une vie, S’éteint le soleil), les arrangements ne sont pas bêtes pour de la pop bonbon (quoique encore trop axés sur les références dance des années 90 dans Comme un enfant) et les textes sont nerveux, agiles. Mais il manque dans le mélange final un mordant, une audace ou un regard vers l’avant qui auraient pu faire la différence entre progression et redite. Hélas, Safari Disco Club est de la seconde catégorie, et trop tard à part ça.
Guide albums
Yelle
Safari Disco Club
Downtown, 2011