Guess who’s back?
Trois ans plus tard, Yvon Krevé revient sur une nouvelle étiquette (Kilo Records, dirigée par DJ Shortcut, qui a aussi réalisé l’album). Toujours ce franc-parler et cette irrévérence qui, lorsque appliqués à la réalité des jeunes des quartiers pauvres ou à la "bizness de cd", frappent fort et direct, mais tombent aussi dans les clichés sexistes lorsqu’il s’acharne à considérer les "bons butts, bonnes tètes" comme de vulgaires objets sexuels… Heureusement (insidieusement?), l’enrobage musical accrocheur concocté par son équipe (IQ, DJ Boogy, Parafino et City Parks) permet à Quand j’rap pas de rivaliser sans problème avec les productions américaines. Ajoutez à cette nouvelle mouture explosive quelques judicieuses apparitions de son compère 01 Étranjj et vous avez entre les mains une galette qui fera son chemin, avec ses éclairs de violente lucidité mais aussi ses excès déplorables…
