Regart : L'épicentre du cool à Lévis
Visite libre

Regart : L’épicentre du cool à Lévis

Non, il n’y a pas que des franchises de « fast food » et des déserts d’asphalte (lire : stationnements) à Lévis. 

Bien que de taille plutôt modeste, le centre-ville de Lévis fourmille de chouettes commerces indie et de bons petits restos. Comme piéton en provenance de la Rive-Nord, on peut même y accéder assez facilement moyennant une croisière à bord du mythique traversier Québec-Lévis.

Coût de la traversée : sept dollars et quelques cents ou, encore mieux, un petit rien tout neuf si votre abonnement mensuel de la RTC est à jour sur votre carte Opus.

À peine sortis de la nouvelle et franchement très swell gare fluviale, on repère presque d’emblée la petite maison blanche qui abrite la salle d’expo et les ateliers de Regart.  Une enclave de bon goût présidée par une petite équipe de passionnés qui s’affairent actuellement à monter l’expo de Mathieu Lévesque, que j’ai posé devant le fruit (partiel) de son labeur. Un dégradé de couleurs chaudes qui sent la peinture fraîche!

Crédit: Catherine Genest
Crédit: Catherine Genest

Fondé il y a trente printemps, le centre d’artistes en art actuel Regart est l’un des deux seuls du genre dans la vaste région de Chaudières-Appalaches – l’autre étant Est-Nord-Est à St-Jean-Port-Joli. Pour un territoire qui regroupe la Beauce, Lotbinière, Bellechasse et Lévis, c’est quand même extraordinairement peu.

Ce vendredi, justement, Lévesque dévoilera 2G4E (ToGether ForEver), installation in situ alliant peinture, architecture et sculpture. À en juger par les bidons de peinture éparpillés sur le sol, on peut s’attendre à une explosion de couleurs, un arc-en-ciel de positivisme.

regart4
Crédit: Catherine Genest
Crédit: Catherine Genest

Un 5 à 7 qu’on imagine déjà festif et qui sera aussi marqué par Laurie St-Onge et son installation vidéo articulée autour du large thème de la périnatalité, une œuvre à voir dans la Vitrine des membres. Le technicien de son François Chamberland, un gars d’la place, proposera pour sa part une œuvre d’art audio regroupant des extraits d’entrevues et des captations live de groupes locaux.

***

En plus du triple vernissage lévisien, ça brasse pas mal de l’autre côté de la marre avec la cinquième édition de Canadian Bacon dans les locaux de la marque de prêt-à-porter Plenty. Une fiesta bien arrosée qui, c’est le prétexte premier, mettra en vedette quelques-uns des artistes visuels les plus cool et colorés de Québec, mais aussi de la métropole. Phelipe Soldevila, Pishier, Avive et Catherine McInnis pour ne nommer que ceux-là. Ce vendredi soir, de 15h à 1h du mat au 280 rue Arago Est.

Après avoir sillonné le territoire états-unien, Camille dite Cash Poliquin et Laurence Lafond Beaulne reviennent au Cercle pour une supplémentaire déjà presque sold out. Une électro pop génératrice de chair de poule, voix cristallines et interprétation à fleur de peau obligent. Il faut, je crois, voir Milk & Bone en concert au moins une fois dans sa vie. Ouverture des portes à 20h.

Le ménage du printemps a considérablement amaigri ma garde-robe et je suis persuadée de ne pas être la seule. Cette fin de semaine, je profiterai de la Braderie de la mode québécoise pour refaire le plein et (surtout) m’offrir quelques pièces de qualité supérieure à prix réduits. On risque de se croiser au kiosque de Melissa Nepton, formidable designer montréalaise aux pièces monochromes impeccablement coupées, quelque part entre vendredi et dimanche au terminal des croisières voisin au Café du Monde.