Pantoumeries, BYOB et Nouvelle Carrière
Quand un ami et/ou collègue de Montréal me demande quoi faire à Québec, je lui suggère inconditionnellement d’aller faire un tour au Pantoum. Ça impressionne toujours la visite de la grand’ ville.
Ce n’est pas vraiment un bar, ni une salle de spectacle, pas strictement un local de pratique, un appartement ou un studio d’enregistrement. Si ma mémoire est bonne, les locataires et administrateurs de la place préfèrent parler du « complexe de création ». C’est plutôt juste.
Ouvert il y a quatre ans presque jour pour jour, Le Pantoum a vite fait d’intéresser la presse locale et même provinciale à cause de son concept éclaté, follement artsy, qui ne manque pas de rappeler Warhol et sa Factory notamment à cause du local de sérigraphie. Depuis, des dizaines d’albums essentiellement locaux y ont été concoctés : ceux de Beat Sexü, Ponctuation, Émeraude, Anatole et tellement d’autres…
Quand on est un simple mortel (lire : un non-musicien) on y va surtout pour les concerts, à raison d’un vendredi sur deux sauf exception, entre septembre et mai. Autrement, on sue de tous nos pores et puis, voisinage oblige, l’ouverture des fenêtres est formellement interdite. De plus, vous apportez votre propre boisson, d’où l’acronyme BYOB dans le titre. Ce n’était pas une référence à l’infâme hit de System of a Down.
Pour connaître l’adresse, vous devez faire un petit travail de recherche qui ajoute à la magie de la visite, de l’expérience VIP toute labeaumienne. Le numéro de téléphone est inscrit quelque part par ici…
Ce 29 avril, on aura droit à un triple plateau réunissant le folkeur Timothy Luke Dawson (Les Chercheurs d’or), les Jeanno-Saguenéens de Chassepareil (anciennement : Sweet Grass) et Nouvelle Carrière – projet naissant pour membres de Ponctuation, La Fête et feu Leafer qui devrait par ailleurs conserver ce nom incongru. Ouverture des portes à 20h.
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Même si toutes les représentations de Mme G. sont sold out, il y a de quoi à se mettre sous la dent au rayon scène cette semaine à Québec. Les représentations de l’adaptation théâtrale de L’Orangeraie, très beau roman de Larry Tremblay, commencent tout juste au Trident. Une mise en scène Claude Poissant, artisan chevronné, qui permettra sans doute aux acteurs Vincent-Guillaume Otis (Série noire) et Gabriel Cloutier-Tremblay de briller.
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La Rotonde nous gâte cette semaine avec Vital Few, pièce de la jeune troupe vancouvéroise Company 605. À en juger par le souvenir laissé par Audible, spectacle présenté à Québec en 2011, on est en droit de s’attendre à une proposition athlétique, vitalisante, sur-mesure pour le printemps. Jeudi, vendredi et samedi soir à la Salle Multi de Méduse.
Qui a dit que le nombril de la semaine devait forcément être un jour beige? Certainement pas Pascal Asselin, compositeur d’électro mieux connu sous le sobriquet Millimetrik, qui lancera (enfin!) son très bel album Fog Dreams au Maelstrøm Saint-Roch ce 4 mai. Un 5 à tard enjolivé d’une performance musicale et d’un cocktail homonyme créé sur-mesure.
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