Avec ce troisième disque, Braids a opté pour une atmosphère moins glaciale que le précédent Flourish // Perish de 2013. La pochette est d’ailleurs assez révélatrice de la couleur que prendra l’album. Sur Deep In The Iris, le trio montréalais laisse entrer un peu de soleil dans sa musique et ne s’en tient pas qu’à l’électronique glitch du dernier album. Bon, ça demeure Braids, donc assez mélancolique comme climat mais disons que le groupe a cherché à faire un album plus direct; autant au niveau des musiques que des paroles de la chanteuse Raphaelle Standell-Preston qui, entre autres, aborde de front le slut-shaming et la mysoginie sur le premier extrait Miniskirt. Deep In The Iris est un disque légèrement plus organique, aux sonorités plus chaudes et aux ambiances vaporeuses et oniriques, quelque part entre Kate Bush et Björk et sans doute l’album le plus accessible de Braids.
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Braids
Deep In The Iris
(Arbutus/Flemish Eye), 2015