On reconnait de loin les timbres de voix typés et les harmonies caractéristiques de la formation tchadienne H’Sao. Oria, le disque précédent, était un troisième album rempli de colère et de dénonciations avec des cuivres funky, des percussions vocales, des basses jazzées et des guitares heavy métal. Ici, la famille Rimtobaye revient à la source, à l’essentiel, à la plus simple expression. Elle opte pour le chant nu, a cappella avec le seul support d’une guitare acoustique néo-soul ou bluesy en ajoutant parfois avec une simple calebasse. Ce gospel lointain de Ndjaména, rempli de ferveur, reste, paradoxalement, ce que le groupe fait de mieux et de plus spontané surtout. Transplanté au Québec depuis bientôt 15 ans, H’Sao est devenu une valeur sûre.
Lancement le 9 juillet au Théâtre Fairmount, dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique
Le 10 juillet – Mondial des cultures de Drummondville
Le 30 juillet au Parc de l’île-Lebel (Repentigny)
Le 15 août au Festival Molokaï (Gatineau)