L’hurlante rafale de guitares jouées en harmonie couronnant Eternal Death & Brain Caviar, véloce première salve du deuxième DLD, tient de la déclaration de guerre. C’est plus que jamais commandés par l’influence du Big Four of Trash que les gentils mauvais garçons de Québec sueront désormais sang et eau, au nom d’une vision tout à fait surannée et tout à fait nécessaire, pour ne pas dire bandante, du rock’n’roll. Moins AC/DC et plus brutaux qu’à l’époque où ils vivaient pour le roule, les hirsutes chenapans martèlent, la main pleine de métal, nos oreilles et s’autorisent même, le temps de No One Left To Blame, un flirt (plus ou moins heureux) avec le hardcore (cris gracieuseté de Liam Cormier de Cancer Bats). On pourrait souligner l’absence d’originalité. Mais le Jack Daniel’s ne goûte-t-il pas exactement la même chose depuis plus de 125 ans?
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Dance Laury Dance
Hellalujah
Indépendant, 2014